Que diriez-vous de me suivre de nouveau dans le Tarn et de nous arrêter juste à
coté d’Albi pour visiter l’église paroissiale de Notre-Dame de la Dréche qui est sur la commune de Cagnac les mines. Nous avons découvert cette église tout à fait par hasard et en voici le
résultat en photos.Je vous ai déjà parlé de ma surprise de voir dans cette région les lieux de cultes peint du sol au plafond et bien cette église ne déroge pas à cette régle; comme je vais avoir
l'occasion de vous le montrer.
Comme vous le constaterez sur certaines photos, une légère brume s'y trouve,
c'est tout simplement les lourdes fumées d'encens qui sont présente dans ce lieu je pense que c'est aussi parce que l'office venait de se terminer.
Un
aperçu de ce plafond peint, la photo est loin d'être excellente mais il faut savoir que toutes mes photos sont prisent à main levée et sans flash et aussi que cette église est très
sombre.
Les renseignements suivants ont été trouvés sur le web :
Le vocable de La Drèche ne comporte aucun mystère : en occitan on distingue
dans une vallée la pente exposée au nord dite l’évès et la pente exposée au sud , dite l’adrech. L’emplacement primitif du sanctuaire était, selon certains, une minuscule chapelle sur le talus
qui monte d’Albi à Cagnac.
Le sanctuaire tire son nom du dialecte albigeois : "Nostro Damo de la Dresto" que
l'on peut traduire par "Notre-Dame de la Côte Droite" (chemin droit et raide pour y accéder) ou par "Notre-Dame de la rive droite du Tarn". De vieux actes du XVIIIème siècle l'appellent : "Beata
Maria de Dextera".
Dans ce lieu qui n'était que garennes et pacages, des bergers découvrent,
au XIIème siècle,
la statue de la Vierge actuellement visible dans un haut ciborium de pierre, au-dessus du maître-autel.
Le propriétaire du champ où fut découverte la statue fit bâtir un sanctuaire pour
l'abriter.
La date de cette première construction est inconnue. Un acte de 1185 la donne comme église paroissiale.
de très jolis vitraux l'ornent en voici un
exemplaire
En 1275, l'église étant trop petite, on la reconstruisit après accord entre
l'évêque d'Albi, Dominique de Florence, et les seigneurs de Castelau-de-Lévis et de Lescure. Elle forme encore aujourd'hui le bâtiment originel intérieur de style gothique comme la cathédrale
Sainte-Cécile.
En 1792, l'église est pillée et saccagée.
comme vous le voyez tout est peint, quand je pense
au temps qu'il a fallut à ce père pour faire tout ce travail, cela me laisse pantoise.
En 1859, Mgr de Jerphanion décide une nouvelle
construction.
On conservera la chapelle du XIIIème siècle et on construira en avant de
celle-ci une nef octogonale et un clocher (l’architecte est M.BODIN-LEGENDRE)
L'inauguration de cet ensemble se fera en 1864 et les frères du Tiers-Ordre Régulier de Saint-François sont chargés d'en assurer la cure.
La chaire est completement
peinte
Je pense que cette photo montre assez bien la brume
provoquéé par l'encens
Le Père Léon Valette réalise les peintures du sanctuaire de 1877 à 1894
(soit 17 ans de travail dans la pénombre, car cette église est bien sombre à l’intérieur, il devait certainement avoir une bonne vue), et a réalisé ces
peintures d'après les cartons du peintre toulousain Bernard Bénezet 1835/1897.
Juste parce que j'ai troué très jolie cette
peinture
En 1940, aux trois cloches pour célébrer la liturgie, est adjoint un carillon de
vingt-cinq cloches, béni par Mgr Moussaron, archevêque d'Albi.
Concernant les cloches de cette église j'aurais
l'occasion de vous en parler plus tard et plus longuement et je pense que vous serez surpris pour la majorité d'entre vous, donc pour le savoir je vous propose de me suivre dans cette nouvelle
visite de notre patrimoine.
A très
bientôt d'avoir le plaisir de vous lire ♥