Nous allons terminer la visite de cet enclos paroissial par l'ossuaire qui contient une mise au tombeau de toute beauté
Architecture extérieure : Le triple chevet ajouré de fenêtres aux tympans flamboyants, de type Beaumanoir, est surmonté de clochetons. Des colonnettes aux chapiteaux corinthiens en Kersanton encadrent six fenêtres et une porte cintrée. Un fronton triangulaire abrite une statue de saint Paul Aurélien qui tient en laisse le dragon qu'il aurait capturé, à l'île de Batz, entouré d'une cariatide et d'un terme gainés. Vierge en argent au sommet du toit face au petit clocher. Autour de l'ossuaire, sur l'entablement, prière des Trépassés à l'attention des fidèles. Ce monument, considéré comme le plus beau et le plus achevé de Bretagne, ne servit jamais à entreposer des ossements mais servait de reliquaire et de chapelle funéraire d'intercession pour les défunts, un lieu réservé aux fidèles.
Intérieur : Voûte en bois, aux clochettes, anges portant les instruments de la Passion du Christ. Retable (1685),
dédié au patron de la bonne-mort, saint Joseph. (Que je vous ai présenté dans un autre article.)
Dans la crypte, mise au tombeau, chêne polychrome (1699-1702). Cette oeuvre grandiose et théâtrale, sculptée par Jacques Lespagnol, met remarquablement en scène les sentiments humains autour de la mort. Une bannière du saint patron du XVIIème siècle, les deux autres du XIXème siècle. Petit zoom sur les femmes en pleurs les deux de gauche et celle de droite.