Je me permets de vous remettre cette photo mise il y a quelques jours afin de bien vous imprégnez de cette nudité et du calme de cet endroit.
Les gisants
Dès les premières années de la fondation de Fontevraud, la famille d'Anjou se montre généreuse envers l'Ordre naissant. Henri II Plantagenêt et son épouse, Aliénor d'Aquitaine, ont, eux aussi, été des donateurs et des protecteurs attentifs. Deux de leurs enfants sont d'ailleurs en partie élevés à Fontevraud : Jeanne d'Angleterre et son frère Jean-sans-Terre. C'est en venant aux obsèques de son père Henri II, avec lequel il s’était longtemps querellé de son vivant, que Richard Cœur-de-Lion fut frappé par le repentir et demanda à être inhumé auprès de lui. Il le sera à sa mort en avril 1199. Jeanne d'Angleterre, épouse de Raymond VI, comte de Toulouse qui prit l'habit fontevriste peu de temps avant sa mort, est inhumée en juillet 1199, auprès de son père et de son frère, dans l'abbatiale.

Au premier plan se trouve le gisant d'Isabelle d'Angoulême dont que je ne connais pas la vie. A côté d'elle se trouve Richard coeur de lion.
La reine Aliénor, veuve, frappée durement par la disparition de la plupart de ses enfants, se retire à l'Abbaye, y meurt et y est ensevelie en 1204. D'autres membres de la famille royale rejoindront Henri II dans sa nécropole : Isabelle d'Angoulême, sa belle-fille, morte à Fontevraud sous l'habit religieux, Raymond VII de Toulouse, son petit-fils. Le cœur du roi Jean-sans-Terre, son fils, le cœur du roi Henri III, son petit-fils, y furent également transférés.

Voici le gisant de Richard coeur de Lion.
Quatre magnifiques gisants polychromes sont encore conservés dans l'abbatiale. Trois sont en pierre : ceux d'Henri II, d'Aliénor et de Richard. Le quatrième, celui d'Isabelle, est en bois.

Née en 1120 ou 1122, la reine Aliénor accueille la mort à quatre-vingts ans passés dans sa chère abbaye de Fontevraud, près de Saumur.



Avec Aliénor prend fin un siècle épique qui a connu plusieurs croisades ainsi que les premières grandes cathédrales gothiques.
Aliénor est la petite-fille du troubadour Guillaume IX d'Aquitaine, qui célébrait l'amour courtois et accueillait les poètes à la cour de Poitiers. La duchesse ne manque pas à la tradition familiale et, sa vie durant, entretient autour d'elle une cour de poètes.
Peu de vies, il est vrai, seront aussi remplies que la sienne : elle est successivement reine de France et reine d'Angleterre ; deux de ses fils, Richard Coeur de Lion e Jean sans Terre, deviennent eux-mêmes rois d'Angleterre.
Elle a deux filles du roi de France et huit enfants de celui d'Angleterre, le dernier de ses enfants, le futur Jean sans Terre, étant né dans l'année de ses 45 ans.

Ce couple désuni dans la vie se trouve réuni dans la mort par leur gisant.
Femme de caractère, Aliénor a pris part à toutes les péripéties politiques de son époque et, par son divorce d'avec le roi de France et son remariage avec le futur roi d'Angleterre, elle a inauguré huit siècle de guerres et de rivalités entre les deux nations !

Comme toujours les renseignements  écrit en marron sont trouvés sur le net.
ce qui est écrit en bleu est de moi.

J'espère que vous avez aimé autant que moi cette visite. Merci de votre passage.
A bientôt de vous lire.
♥-♥-♥

 Dans mon dernier article je vous parlais de la salle à manger que j'allais vous montrer et bien c'est pas la salle ...mais la chambre à coucher du marquis Antoine Hercule de Budos.
Je vous en montre le plafond car il n'y a que cela à voir. La château est très peu meublé, certainement faute de moyen financier

Au plafond, la fresque représente les armoiries des Budos au XVIIè S. Ces armoiries se composent de la couronne de marquis, le blason de la famille, des bandes d'azur sur fond d'or, le collier de l'ordre de Saint Michel, le collier de l'ordre du Saint Esprit. 

Désolée je m'aperçois que ma prise de photo est plutot à l'envers pour suivre les explications, une solution, faites les pieds au mur LOL.


Cette fresque est superbe et a été certainement été rénovée il n'y a pas très longtemps quand je vois son état de fraîcheur.
La voute présente une particularité. En générale, les voutes s'appuient sur quatres piles fortes mais ici elle s'appuie sur trois piles fortes et une pile faible. La voute retombe sur le linteau de porte qui lui s'éppuie de chaque côté sur les jambages.

Un peu d'hitoire sur le château trouvé sur le net.
 Au XIVe s., le château passe entre les mains de la famille de Budos, apparentée au nouveau pape Clément V, installé par le roi Philippe le Bel en Avignon. Commence alors une nouvelle campagne de travaux : on élève des tours rondes, dont deux subsistent encore, mieux adaptées à la surveillance, à la résistance et au tir. Un second chemin de ronde s’ajoute au-dessus du premier, soutenu par une série d’arcades surplombant la cour intérieure. Un bâtiment de trois étages, disparu aujourd’hui, est construit pour loger les soldats. À la fin du XVI e et au début du XVIIe s. est conçue la partie la plus belle de l’édifice, le château neuf, tout en pierre de taille et prolongé par une surprenante avancée comparable à une proue de navire.
Cet éperon fait de Portes un château unique au monde sur le plan architectural. Un angle de 49°, pointé au sud-est vers les quartiers généraux protestants et notamment Alès, surveillés de près par ce bastion catholique dont les oratoires regardent dans la même direction, ver Avignon, Rome et Jérusalem. Son architecte a fait preuve de génie en assurant aux habitants un maximum de confort : des fenêtres au sud pour la lumière et des cheminées dans les pièces principales à tous les étages. Au rez-de-chaussée, dans la cuisine une citerne d'environ 80m3 garantit au château d'être imprenable en cas de siège. Et en effet Portes ne tomba jamais. Proches du roi de France, les budos luttèrent sans merci contre les protestants. La marquise Marie-Félice de Budos, dernière de la lignée, après la mort de son oncle Henri en 1651, fille majeure, héritière du marquisat de Portes, elle entreprit de travailler à "la conversion de ses terres" et s'attira de nombreux démêlés avec les réformés : elle provoqua ainsi un début d'émeute à Tharaux (1658) lorsque, pour faire cesser le culte protestant établi depuis 1574, elle envoya cent fusilliers. Elle fit jusqu'à la fin de sa vie de longs séjours dans les Cévennes, résidant à Theyrargues, où elle avait installé un couvent, et pendant l'été à Portes, qu'elle décrit dans sa correspondance avec le Grand Condé comme étant un lieu où "personne n'entre sans décliner son nom et où l'on ne parle que de poudre, de balles, de feux d'artifice". Elle déclare également à ce Prince que "Portes est un château très fort qui peut contenir les Cévennes..."
 Si les protestants ne purent jamais prendre le château, la mine faillit causer sa ruine. En effet, le charbon fut surexploité dans le bassin d’Alès pour subvenir aux besoins de la première guerre mondiale et on creusa les sous-sols du château. En 1929, l’édifice s’écroula après l’abandon des mines.

Je vous propose cette tenue très confortable et très desing pour conduire vos chevaux cachés le capot de votre routière.
Merci d'être passé par ici. A bientôt de vous lire
♥-♥-♥

19 Septembre 2007 dans le Gard (30), le soleil brille et ce sont les vacances, nous allons visiter le château de Portes dont je vous présente quelques photos de l'extérieur. 
C'est un château privé, mais ouvert au public contre monnaie sonnante et trébuchante, pour la rénovation de cet édifice, je vous en montrerai quelques photos...plus tard.
La petite porte en bas à droite est l'accueil du château.
Voici le château tel qu'il était et qu'il sera après la rénovation.

Ce bâtiment est construit sur un plateau comme vous le constatez dans la photo du dessus et du dessous.

Une autre façade de ce château dans les herbes dorées.

Vous le constatez, on en fait très facilement le tour et aucune habitation a part lui sur ce plateau.

J'ai trouvé ces renseignements sur le net.
Le château de Portes ne se trouve pas là où il est par hasard, il surveillait l'ancienne voie dite de Régordane qu'empruntaient les pèlerins de Saint-Gilles et les croisés cheminant vers la Terre sainte. Le chemin de Régordane est un tronçon d'une très ancienne route unissant l'Auvergne à la Méditerranée et le port de Saint-Gilles-du-Gard. Sanctuaire du monde chrétien au XIIe siècle.  Le "vaisseau en Cévennes", est ainsi surnommé en raison de sa forme architecturale : une proue spectaculaire et ...unique en Europe.


Voir un peu de ciel bleu et de soleil dans nos journées très grises en ce moment sur la région parisienne me fait bien plaisir j'espère qu'il en sera de même pour toi qui passe dans mon petit monde. Et vous les chanceux qui savez ce qu'est encore le soleil, plaignez nous de tout votre coeur (lol).
Avec le soleil au coeur, je vous souhaite une bonne soirée.
A bientôt de vous lire.
♥-♥-♥

Nous allons continuer notre visite de l'Abbaye de Fontevraud.

Renseignements pris sur le net chez  http://www.abbaye-fontevraud.com/web/ si vous désirez en connaître plus sur cette merveille, c'est à lire.
L'abbaye de Fontevraud est actuellement l'un des plus grands chantiers de restauration de France. Les travaux en cours contribuent à rendre au site sa splendeur d’autrefois.

La salle capitulaire

Entrée de la salle

L'intérieur de la salle, 
magnifique peinture de chaque coté des fenêtres.
C’est dans cette salle que se tenaient les différents chapitres : chapitres généraux, chapitres conventuels, chapitres administratifs ainsi que diverses cérémonies liturgiques comme l'office des complies. Le portail présente des sculptures très finement fouillées. La figure de voûte représente Dieu le Père tenant le monde dans sa main avec, de part et d'autre, des apôtres. 

Détail du porche
Les autres sculptures sont faites d'entrelacs, de guirlandes, de figures allégoriques, mythiques ou symboliques, dont la plupart se rapportent à la mort, en particulier à celle du Christ. De chaque côté de ce portail, on trouve deux fenêtres géminées à caissons représentant différents saints, taillés en faible bas-relief. On y voit également l'Adoration des mages, un ange chassant Adam et Eve du Paradis terrestre, le massacre des Saints Innocents, Sainte Véronique présentant son voile, l'Annonciation... 

Détail des sculptures
Reconstruite au XVIe siècle, la salle capitulaire donne l'impression d'une élégance architecturale assez rare, grâce à deux frêles colonnes se prolongeant en cœur de palmier qui délimitent deux nefs de trois travées chacune. Les murs ont été peints vers 1563 par un artiste angevin, Thomas Pot, et figurent des scènes tirées des Evangiles : la Cène avec le lavement des pieds, la trahison de Judas, la flagellation, le couronnement d'épines, la mort sur la Croix, la mise au tombeau, la Résurrection, l'Ascension, la Pentecôte et la Dormition de la Vierge. Dans toutes ces scènes, on remarque des religieuses, toutes issues des familles de Bourbon et de Rochechouart. 

Finesse du travail des artistes inconnus de l'époque
Ce sont des ajouts postérieurs aux peintures, exceptés les portraits de Renée et de Louise de Bourbon représentées sur la scène de la Crucifixion. Le dallage très travaillé présente les initiales « R.B. » (Renée de Bourbon), le « L » ailé (Louise de Bourbon), le Vol couronné des Bourbons et la Salamandre de François Ier. Durant l'époque carcérale, la salle capitulaire sert d'abord de magasin pour la cuisine aménagée dans le chauffoir, puis de prétoire pour le jugement des prisonniers commettant des fautes durant leur détention.

Cette sculpture se trouve sur le bas des colonnades qui forment le centre de la fenêtre de cette salle