L'opéra en 9 chiffres
Surface : 11 237 m²
Longueur : 173 m
Largeur maximale : 125 m
Hauteur du fond de la cuve à la lyre d'Apollon :73,60 m
Grand Escalier : 30 m de hauteur
Grand Foyer : 18 m de hauteur, 54 m de longueur, 13 m de largeur
Salle : 20 m de hauteur, 32 m de profondeur, 31 m de largeur maximale
Poids du lustre : 8 tonnes
Scène : 60 m de hauteur, dont 45 m de cintres et 15 m de dessous, 27 m de profondeur, 48,5 m de largeur pour 16 m d'ouverture de cadre.
Nous sommes dans ce vestibule circulaire situé exactement sous la salle de spectacle et qui servait autrefois à accueillir les spectateurs arrivant en voiture. Cet endroit sombre est fait pour donner l'impression au spectateur qu'il entre dans une grotte, avant qu'il ne soit ébloui par les feux du théatre.
C 'est pourquoi la voute et les dégagements revêtent un aspect minéral. Mais
l'ombre n'exclut pas la beauté comme ce sol ornée de magnifiques mosaïques de marbre, un art que M. Garnier avait découvert à Rome et qu'il réintroduisit en
France
Dans l'axe centrale de la rotonde nous découvront la Pythonisse qui attend les visiteurs pour se rendre à l'étage et leur adresse un salut inquiétant, la lunière est pale et peu rassurante, (du coup exceptionnellement cette photo est prise avec le flash). C'est une oeuvre en bronze du sculpteur Marcello pseudonyme de la duchesse de Castiglione-Colonna. Dans la mythologie grecque cette pretresse d'Apollon entrait dans des transes effrayantes pour rendre ses oracles. Sa présence ici souligne le fait de la gravité et de la noblesse de l'art lyrique qui : montrer sur scène et dans toute sa dimension métaphysique la destinée des hommes.
Le plafond sculpté au dessus de la Pythonisse sans flash
et avec flash.
Nous montons l'escalier qui etait pour M. Garnier le véritable coeur de son théâtre. Il sut jouer habilement du contraste dramatique qui saisit le visiteur venant du vestibule bas de plafond et sombre découvrant cet ensemble haut de 30mètres. M. Garnier affirmait qu'une salle élevée incite le visiteur à s'élever.
Et qui donc se trouve au sommet, tout simplement Apollon, Orphée, l'Olympe qui depuis les plafonds peints indiquent que vous entrez dans le monde éthéré des arts. M. Garnier s'est battu pour imposer ses choix de marbres avec une profusion de couleurs éblouissantes. Il était dramaturge dans l'âme jusqu'à concevoir son escalier comme un gigantesque théâtre dans le théâtre. A chaque étages des balcons avancent au dessus du vide pour permettre aux visiteurs d'admirer les nouveaux arrivants. En fin de compte 2 théâtres en un seul, celui de la salle de spectacle et celui ou se jouait la vie sociale.
de belles cariatides gardent l'entrée
avec des plafonds éblouissants
je suis toujours rêveuse en contemplant les plafonds en pensant aux artistes qui ont oeuvrés pour faire de telles oeuvres
Les ors rutilent avec les lustres qui étaient tous étaient allumés.
Stop pour aujourd'hui, une petite pause car je vous sens un peu fatigués. Je vous donne rendez-vous toujours au même endroit pour retrouver votre guide. Ne loupez pas le rendez-vous car je pars sans vous et...vous devrez courrir pour me rattraper (lol)
Passez une bonne fin de soirée et un très bon dimanche.
Au plaisir de vous lire. ♥